Une belle nuit, des copains musiciens me demandèrent un texte de chanson. Parolier ? L'étincelle !
Depuis que je sais écrire, j'écris. J'ai commencé par des poèmes, des nouvelles, mais le scénario s'est révélé à moi lors de la découverte du "Grand Bleu" de Luc Besson (1988 !). Une seule motivation me tint alors : écrire pour le Cinéma.
Ecole de scénaristes, concours d'auteurs, présentations d'oeuvres, parutions dans des revues dédiées, écritures et réalisations de courts-métrages, rédaction de scripts, de dialogues, de BD, de biographies, d'articles de magazines, de dossiers de presse... le 7ème art ne m'ouvrit pas vraiment vraiment sa porte.
Une belle nuit, des copains musiciens me demandèrent un texte de chanson. Parolier ? L'étincelle ! Raconter des histoires dans un format très court : c'était parti !
Tout d'abord auteur de l'ombre pour divers projets artistiques, j'ai réalisé tardivement que le qualificatif "auteur-parolier" pouvait être un statut à part entière. Au fil du temps et des rencontres, je me suis laissé convaincre de signer les oeuvres issues de ma plume, j'ai intégré la SACEM et, aujourd'hui, j'en suis fièrement là :
Rien de tel que de découvir des chansons en images !
The DARK Ô
Mandarine
Larry Flet
Angel J
Christophe Corbier
Angel J
Dayon
Christophe Corbier
Larry Flet
Mandarine
Ma caboche évaporée me livre en permanence des agencements de mots, des figures de styles à explorer et des images. Beaucoup d'images. Je travaille de préférence sur les lignes de chant des mélodies ou des esquisses de mélodies. J'attrape les émotions, les rythmes, les souffles, les moments clés de la chanson en devenir et je cale au mieux mes mots et mes images, selon mes ressentis, mes inspirations, les envies et la personnalité des interprètes, et autres éventuelles directives des compositeurs ou des producteurs.
N'hésitez pas à me contacter pour me parler de vos projets.
A savoir : j'ai un petit stock de chansons "prêtes à l'emploi" et de textes à mettre en musique bien cachés dans un coin de ce site. Je me ferai un plaisir de vous transmettre le lien...
C'est un songe, un faux pas
Je m'invite sur ton visage
Mais la nuit sans étoile ne le veut pas
Et te mène à elle en un nuage
Je nourris comme il se doit
Mes songes, ma vie et puis mes blessures
J'ai des envies de toi et moi
Une seconde, le temps fou d'un long murmure
J'imagine les chemins que l'on aime
Je ne pense plus, je te vois
Dis-moi encore que tu m'aimes
Mais tes yeux ne s'ouvrent toujours pas
J'ai passé mon temps
Aux crochets des dames
J'ai joué souvent
Le valet qu'on charme
J'ai gravi des monts
Sur des lits de misère
Cartels de chiffons
Si calorifères... mmm l'enfer
J'ai passé mon temps
Aux crochets des dames
J'ai loué souvent
Les vertus des femmes
J'ai chassé les anges
Des astres berceurs
Des soirées d'alliances
Et mercures noceurs... vos soeurs ?
J'ai passé mon temps
Aux crochets des dames
J'ai été souvent
Au chevet des drames
L'audace de l'amour
Ravive le vivant
Des couleurs des jours
Ternies avec... ternies avec le temps
J'ai grandi mon histoire
En océan aphone
J'ai banni de ma mémoire
Tout ce qui façonne
Puisqu'il faut aller de l'avant
Puisqu'il faut nier naguère
Vivons au mieux l'instant
Et les lois de la lumière
On vivra comme avant
Sans livrer peine aux pierres
On dira tous les louanges
D'une vie ordinaire
Mais l'ordinaire a ses torts
Pour qui se perd dans la danse
Sous le feu de nos efforts
Un amour en errance
Et même si on perd le nord
Pour ça
On fait comme si jusqu'au rebord
De soi
Le vide à fleur de peau
Un équilibre en soi
Et même s'il est trop tôt
Pour ça
Et même si on prie encore
Tout bas
On se dessine un nouveau sort
On se sidère ou pas
De l'aube jusqu'au soir
On se bannit là-bas
Et même s'il est trop tard
Pour se dire tout cela
Et même si on prend l'envol
Un art
Sonne l'heure d'une révolte
Nulle part
On le devine tant
Le manque
Et même s'il était temps
De se le dire ce manque
Madame jalouse mes rires de trop
Madame jalouse plus qu'il ne faut
Madame jalouse sans crier gare
Madame jalouse le faste d'un regard
Madame jalouse les notes portées
Madame jalouse mes nuits sans Morphée
Madame jalouse et se figure
Madame jalouse les belles augures
Madame Jalouse cède à la discorde
Madame jalouse et fuit de la sorte
Madame jalouse et sans cesse fredonne
Madame Jalouse ne voit que maldonnes
Le sol s'effondre
Le moteur donne
le sol s'effondre et révèle sous moi
Un au revoir
Le moteur donne
Une robe longue
Le moteur donne, gazoline au plus mal
Les alliances, les alliances de mes images
Une robe longue
L'ébat des ondes
Une robe longue se dessine sous moi
Efface mes pas
L'ébat des ondes
Et la nuit tombe
L'ébat des ondes ne dissipe le brouillard
Des mensonges, les mensonges de mes images
Et la nuit tombe
La terre est bombes
Et la nuit tombe, se déverse sur moi
De-ci de-là
La terre est bombes
Le sol s'effondre
La terre est bombes et imprime sur moi
Des atomes, les atomes de mes images
Joue contre joue
Des clairs-obscurs en fond de scène
Les jeunes amants s'embrasent et se grisent
Leur coeur empruntent la même veine
Vos regards n'ont d'emprise
Et vous
Vos coeurs empruntent-ils la même veine
Avec toutes leurs peines
Et les jolis mots
Se disent-ils à demi-mots
Joue contre joue
Dans le fondant du nid-citadelle
Les jeunes amants s'amusent du jour
Leurs coeurs frémissent de belles ritournelles
Les aveux de l'amour
Et vous
Vos coeurs frémissent-ils de belles ritournelles
Ou d'alliances de flanelle
Et les jolis mots
Se disent-ils à demi-mots